Depuis plus de vingt ans, la prise en compte de la compliance (ou conformité) s’est développée dans les entreprises sous la pression de plusieurs facteurs :
• Le développement des règles, normes et législations dans tous les domaines : sécurité, travail, protection des données, cybersécurité, lutte contre la fraude et la corruption, droit de la concurrence…
• Des réglementations propres à certains secteurs d’activité : compliance des secteurs bancaire, financier, pharmaceutique, nucléaire, médicaux, aéronautique, environnementaux…
• Des contrôles et des sanctions plus sévères de la part des autorités de régulation.
• Une sensibilité accrue des consommateurs et des parties prenantes au respect des règles et plus généralement à la responsabilité sociale de l’entreprise (RSE).
La crédibilité de l’entreprise sur ces questions prenant un tour de plus en plus stratégique, il devient impératif d’intégrer des programmes de compliance au cœur même de la démarche business. De nouvelles fonctions liées au pilotage de la mise en conformité et au pilotage des risques de non-conformité ont ainsi fait leur apparition au sein des organisations : risk manager, auditeur, compliance officer, juriste, dont le rôle vise à connaître, cartographier, mesurer, réduire et prévenir les risques, à veiller à la conformité des activités à tous les niveaux, sans entraver le développement de l’entreprise. … Respecter les règles du jeu tout en prenant les risques inhérents à la vie des affaires : tel est l’enjeu. Et surtout ne pas tomber dans le piège d’une compliance fictive, hors sol, qui n’évitera pas des sanctions, potentiellement lourdes, comme on l’a vu ces dernières années dans les grands groupes dirigés par l’arrière garde des grands corps de l’État.
Cette évolution est en marche. Cependant elle est loin d’être finalisée dans bon nombre d’entreprises. Les besoins demeurent considérables alors que les organisations ne disposent pas toujours des collaborateurs en mesure d’y répondre. C’est pourquoi le recours au management de transition pour des missions de compliance se révèle pertinent dans nombreux cas de figure. Citons quelques exemples :
Exemples de missions de management de transition compliance :
→ Réaliser une cartographie des risques.
→ Faire face à un surcroît d’activité ou d’expertise dans le cas d’un audit ou d’une inspection des autorités de contrôle ou par les autorités judiciaires françaises ou étrangères ; le manager de transition offrant par exemple la capacité de répondre à des demandes de communication de documents ou d’informations spécifiques avec efficacité, dans le respect des règles de communication internationales.
→ Mettre en œuvre à l’issue d’un contrôle, les actions correctives dans des calendriers très stricts. Ces situations engendrent très souvent un surcroit important de travail. Il suffit de se rappeler que lors des premiers contrôles de l’Agence française anticorruption, les entreprises auditées ont été appelées à mettre en place des actions d’amélioration… par centaines, pour assurer une meilleure prise en compte des risques de corruption dans leurs activités en France et à l’international.
→ Apporter une expertise ponctuelle très pointue dans le cadre d’une négociation, d’un litige voire d’une enquête pénale des autorités…
Un Compliance Officer de transition expérimenté permet d’aborder certaines situations de crise avec efficience, et avec plus de sérénité pour les dirigeants et pour les équipes.
La fonction compliance se technicise. Elle doit s’appuyer sur des profils particulièrement complets, justifiant d’une vaste expertise managériale, organisationnelle, juridique, voire technique mais également capables de la confronter à l’épreuve de la réalité business. Le Compliance Officer de transition présente cette dualité. Il réunit l’expertise, la connaissance du domaine et l’expérience empirique de sa mise en œuvre. Il en a la vision terrain et sait faire de la compliance un jalon opérationnel dans chaque processus de l’entreprise quel qu’il soit (Gouvernance, Achat, R&D, Vente, Financement, RH…) et non pas une pratique artificielle ni une contrainte de plus.
Ajoutons que le Compliance Officer de Transition respecte une éthique professionnelle rigoureuse et une confidentialité absolue. Enfin, il est aussi un passeur et un formateur pour assurer, à son départ, la bonne continuité de la fonction par les équipes internes.
Aujourd’hui, toutes les entreprises (grandes entreprises, ETI et PME) et toutes les activités doivent impérativement appréhender les enjeux de compliance. IMfinity accompagne ses clients en détachant des Compliance Officers de Transition sélectionnés avec la plus grande exigence et suivis tout au long de la mission par un directeur associé issu du métier. Nous assistons aussi des clients sur des problématiques de compliance liées à la nature de leur activité, en France et dans le monde, particulièrement en Afrique, en Asie.
Notre volonté est claire : répondre pleinement aux objectifs du client en mettant en œuvre toute la valeur ajoutée du manager de transition durant la mission compliance tout en assurant la pérennité de son intervention.
Auteur : Pierre Laporte
Directeur Associé du pôle Compliance de IMfinity.
Ce site web utilise des cookies pour améliorer votre expérience.
Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez
vous désabonner si vous le souhaitez. Lire la suite