Le manager de transition réunit les compétences et qualités suivantes :
1. Expérience
2. Être opérationnel rapidement
3. Adaptabilité
4. Mobilité
5. Résistance au stress
6. Réactivité
7. Ouverture d’esprit
8. Écoute
9. Esprit de synthèse
10. Aptitudes aux décisions rapides
11. Leadership
12. Pragmatisme
13. Neutralité
Le manager de transition qui a ce profil aura toutes les chances de son côté. Passons en revue ces différentes aptitudes qu’on attribue à ce profil idéal, à cette femme ou cet homme dont on attend tant en entreprise !
L’expérience : une nécessité
Le manager de transition doit d’abord être une femme ou un homme d’expérience. Cela signifie qu’il peut se prévaloir d’avoir travaillé, en général au sein de grands groupes, à des fonctions de direction et sur des cas variés. On rappellera que le manager de transition intervient lors de situations particulières, comme pour l’ouverture d’une filiale à l’étranger. Il est par conséquent courant que le manager de transition ait un minimum de 20 années d’ancienneté. Ce propos est à nuancer en 2018, parce que l’on observe une hausse des profils issus des PME.
La disponibilité, à plusieurs niveaux
Le manager de transition est opérationnel rapidement et sait s’adapter à des situations variées. On s’attend à ce qu’il prenne ses marques dans l’entreprise rapidement, et s’insère sans heurt dans l’organisation. Cette disponibilité se retrouve aussi au niveau géographique : bien des missions de haut vol amènent le manager de transition à se déplacer à l’international.
L’adaptation rapide à un nouvel environnement rend en fait le manager de transition « disponible ». Ainsi, cette femme ou cet homme providentiel(le) doit pouvoir « saisir » l’entreprise : son organisation, ses valeurs, ses pratiques, mais aussi ses chaînes de commandement, les enjeux de pouvoir, les blocages humains.
Dans le courant de la mission, on s’attend à ce que le manager de transition soit réactif et sache résister au stress. Cette « disponibilité morale » sera cruciale dans bien des contextes.
L’ouverture d’esprit, une qualité première
L’ouverture d’esprit conditionne certaines attitudes et certaines pratiques. On attend du manager de transition qu’il écoute réellement ses interlocuteurs, et qu’il appréhende correctement une situation. L’écoute du management en place, mais aussi celle des salariés, est déterminante pour certaines missions. Avoir la capacité à se mettre à la place des autres, à entendre des points de vue autres, est une qualité humaine essentielle, en particulier dans le management de transition.
L’esprit de synthèse et l’aptitude à décider
Dans une mission de management de transition, il y a une phase de diagnostic nécessaire. C’est à cette étape que la manager de transition sera davantage à l’écoute des autres et collectera les données de la situation. Cette moisson d’informations et les réunions de démarrage afférentes doivent amener le manager de transition à réaliser une synthèse. Et c’est cette même synthèse qui le conduira à élaborer un plan d’action réaliste, aux objectifs tenables pour l’entreprise. Le manager de transition doit décider vite et bien. On pourrait presque le qualifier de « manager de décision », tant bien des blocages proviennent d’incapacités à dresser des lignes d’action claires.
Le leadership et ses bienfaits
Le manager de transition est un meneur. Pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés, et que le management a choisi de suivre, la collaboration est essentielle. Il devra donc savoir mobiliser les femmes et les hommes à différentes niveaux hiérarchiques, là aussi écouter et traiter les réticences, « rallier à sa cause » les équipes, en un mot : fédérer.
On s’attend d’ailleurs à trouver chez le manager de transition d’excellentes aptitudes relationnelles, qu’il saura mobiliser dans des situations tendues, par exemple (pensez à un contexte de réorganisation avec plan de licenciement).
On parle parfois de charisme, pour le manager de transition, à raison.
Le pragmatisme, la clé du succès
La culture du résultat est celle du manager de transition. Le manager de transition devra tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés en accord avec la direction, et savoir aussi s’adapter en cours de route. Sans aller jusqu’à devoir naviguer à vue, on peut dire que le manager de transition doit savoir ajuster, affiner, modifier ou même abandonner certaines voies qui s’avèrent infructueuses.
Le sens de la neutralité, l’aptitude cachée
Plus difficile à cerner est l’aptitude du manager de transition à adopter une position de neutralité. Certaines situations réclament de lui qu’il mette de côté ses opinions et partis pris, parce que ce qui peut lui paraître comme une aberration du système ne sera de toute façon pas changé. Il faut savoir prendre un certain recul, tout en gardant en tête le cap de la mission.
Le portrait dressé est un portrait idéal, qui repose néanmoins sur des données réelles issues du terrain. Cet article se veut aussi comme un outil d’évaluation pour le futur manager de transition, afin qu’il sache se positionner sur ces qualités et compétences décrites, qui sont autant de dimensions de son profil.
IMfinity saura vous préparer et vous accompagner jusqu’au démarrage effectif de la mission.
Prêt(e) à vous lancer dans l’aventure ?
Prenons contact !
Rédaction sous la supervision de Francis Fernandez-Mouron.
Ce site web utilise des cookies pour améliorer votre expérience.
Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez
vous désabonner si vous le souhaitez. Lire la suite