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L’auto-perception : à la fois frein et accélérateur de l’employabilité

Le constat général de l’inadéquation entre sa perception propre et la réalité du marché

Le grand écart. C’est parfois la situation dans laquelle se retrouve le juriste, entre le poste auquel il prétend et son profil… Comment y remédier ? Des accompagnements dédiés permettent de mieux s’évaluer et d’améliorer son employabilité.

Les différences observées

D’un côté, la manière dont le juriste se perçoit sur le marché du travail en matière de compétences, de spécialisation, de rémunération et de domaines d’actions. De l’autre, la réalité de recruteurs qui ne partagent pas forcément la même vision… « Il ne s’agit pas forcément de juristes qui se surestiment ou se sous-estiment mais plutôt de difficultés à se définir précisément », décrypte Arnaud Desclèves. Quelques questions suffisent à définir un premier positionnement : ai-je plutôt un profil informatique ? Plutôt dans les acquisitions, les joint-ventures ou les contrats ? Ou plutôt polyvalent ? « Au quotidien, nous constatons que de nombreux professionnels peinent à s’évaluer correctement ». Mais quelles sont les raisons de ce décalage ?

Pourquoi existe-t-il de tels décalages ?

Les aspirations diffèrent des besoins de mission

La première explication se trouve dans le hiatus entre aspirations et réalité. Il existe parfois une grande différence entre ce qu’un juriste sait faire et ce qu’il souhaite faire… Or, le recruteur s’attachera d’abord à ce qu’il sait faire ! Dans le cadre du management de transition juridique, c’est même le critère prioritaire : lors d’une mission, le juriste n’est pas là pour apprendre et découvrir un nouveau domaine du droit mais pour délivrer en s’enrichissant d’une nouvelle expérience. « Un exemple : un juriste qui aimerait devenir DPO car il se passionne pour la question des données personnelles ne fera pas le poids face à des spécialistes de ces sujets très pointus. Et ce, pour un CDI comme pour une mission. Son profil ne sera pas compétitif, ce qui nuira à son employabilité. Ma recommandation : ne jamais se présenter comme un expert si l’on est juste attiré par le domaine et récemment formé. »

La méconnaissance de certaines fonctions crée des confusions

Autre facteur d’explication : la confusion qui peut exister entre certaines fonctions. Par exemple, le directeur juridique qui prétend à des postes de secrétariat général, voire de direction générale, adjointe ou déléguée. S’il s’agit d’évolutions fréquentes, ces métiers requièrent un langage bien particulier, dont ne disposent pas tous les juristes.

L’environnement provoque le décalage

Directeur juridique dans une entreprise du CAC 40, une ETI ou une PME ne recouvre pas les mêmes réalités. « Sans porter de jugement de valeur, la notion de hiérarchie, de process, de relations humaines, de codes n’a rien à voir. Passer d’une PME au CAC 40 ou vice-versa, c’est un exercice délicat ! Et souvent, les recruteurs prêtent une grande attention à cette dimension en considérant la faculté d’adaptation et le décalage potentiellement trop important. »

Le type d’équipe à encadrer ne correspond pas au profil de l’intervenant

Enfin, reste la question du management. Souvent, pour progresser, les juristes ont le sentiment qu’ils doivent à chaque nouveau poste encadrer une équipe toujours plus importante. « Or, certains postes sans management sont bien plus intéressants que d’autres avec de grosses équipes… » Il faut également prendre en compte la dimension internationale : prétendre à des postes dans des multinationales sans être bilingue n’a pas de sens.

Des divergences existent quant à la rémunération

Autre point d’attention : le niveau de rémunération. En général, 1/3 des profils affichent des exigences conformes au marché, 1/3 des attentes supérieures et 1/3 se sous-estiment par rapport à leur valeur réelle. « Nous aidons à les positionner de façon stratégique et judicieuse, pour faire valoir leurs compétences, répondre à leurs attentes et améliorer leur employabilité. » Les formations et coaching personnalisés proposés par IMfinity aux managers de transition s’inscrivent également dans cet objectif.

IMfinity transforme votre auto-perception en force

« Il n’existe cependant aucune fatalité. Des formations et de nouvelles expériences peuvent conduire à réaliser ses aspirations. Mais il nous semble essentiel de rappeler ces éléments aux candidats, au service de leur employabilité. Sinon, ils risquent de rencontrer des difficultés à trouver un poste intéressant. Notre approche chez IMfinity : la discussion. Nous prenons le temps déchanger, d’étudier le CV pour bien cerner le profil du juriste et son adéquation avec les attentes du marché. Cela peut aussi permettre de mettre en lumière des compétences dont il n’avait pas forcément conscience ! »

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« Au quotidien, IMfinity constate que de nombreux professionnels peinent à s’évaluer correctement ». Mais quelles sont les raisons de ce décalage ?